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Choisir des couteaux utilisés par les chefs japonais : les 4 critères indispensables

Publié le 20/12/2023 Par nathalie dans Blog  -  Maison

L’art de la cuisine japonaise requiert des instruments de précision. Le couteau est l’élément central, prolongement de la main du chef qui sculpte, taille et cisèle les aliments. Choisir le bon couteau au fil de sa progression est donc primordial. Quatre grands critères sont à prendre en considération pour un achat judicieux.

 

La lame : pièce maîtresse du couteau de cuisine

La qualité de la lame des couteaux utilisés par les chefs japonais est évidemment le premier aspect à examiner lors de l’acquisition d’un couteau de cuisine japonais. On distingue deux grandes familles : les lames en acier inoxydable et les lames en acier au carbone.

Les lames en acier inoxydable, moins onéreuses, sont plus simples d’entretien, mais ont tendance à s’émousser plus rapidement. Elles conviennent donc aux couteaux destinés à découper fruits et légumes.

Les lames en acier au carbone, quant à elles, sont d’une trempe supérieure. En effet, elles conservent plus longtemps leur tranchant affûté. Elles équipent les couteaux de chef ainsi que les couteaux à découper la viande ou le poisson. Leur entretien requiert cependant plus d’attention de la part de l’utilisateur.

 

Un manche adapté pour une prise en main optimale

L’ergonomie du manche est déterminante pour une bonne prise en main et un geste précis. Trois matériaux sont couramment utilisés. Il s’agit notamment du bois, des matières synthétiques et du métal.

Le bois est apprécié sur les couteaux traditionnels en acier au carbone. Les essences les plus répandues sont le Pakkawood ou le Grenadill qui sont des bois imputrescibles adaptés au contact avec l’humidité.

Par ailleurs, les matières synthétiques comme les fibres de verre renforcées offrent une bonne résistance dans le temps et un entretien facile. On les retrouve surtout sur les couteaux en acier inoxydable d’entrée et milieu de gamme.

Enfin, des manches en métal équipent certains couteaux spécifiques comme les lames japonaises traditionnelles. Cette matière froide au toucher est toutefois compensée par un équilibre et une dextérité incomparables.

 

Un affûtage maîtrisé : gage de longévité

Aiguisée comme une lame de samouraï, la lame d’un couteau japonais doit être régulièrement affûtée au fil de son utilisation. Cette opération délicate requiert l’emploi d’une pierre à aiguiser de granulométrie adaptée à l’acier.

Une lame trop émoussée devient inconsistante à l’usage. De plus, elle dérape, s’enfonce mal et exige une pression plus importante. Ce sont des facteurs de risques pour les doigts du cuisinier ! Un affûtage maîtrisé garantit au contraire longévité, sécurité et précision des gestes.

Si l’entretien par un professionnel a un coût, apprendre à affûter soi-même ses lames fait partie intégrante du savoir-faire d’un chef cuisinier digne de ce nom.

 

Une esthétique travaillée : le reflet d’une philosophie

Au-delà de son usage culinaire, le couteau de chef japonais revêt une charge symbolique forte. Son apparence travaillée, aux lignes épurées, renvoie à toute une philosophie du geste juste et de la beauté simple.

Chaque détail témoigne du temps et du soin consacrés à la fabrication de l’objet. Le choix d’un modèle au style affirmé traduit l’adhésion du cuisinier à cet art de vivre à la japonaise.

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