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La location d'objets entre particuliers pour lutter contre la surconsommation et la pollution

Publié le 21/04/2017 Par nathalie dans Blog  -  Economie-collaborative

Aujourd'hui, les enjeux environnementaux auxquels est confrontée la planète ne sont plus un secret. Le mode de consommation effréné qui est celui de la société moderne a depuis longtemps montré ses limites, et il apparaît plus qu'urgent pour tous de faire des pas significatifs dans le bon sens. Avec le niveau de pollution de l'air observé dans la plupart des villes modernes, avec la pollution des eaux et de tout l'environnement, avec l'accumulation des tonnes de déchets que nous produisons au quotidien, une chose est bien évidente : le changement doit se faire à l'échelle de l'individu même. Circonscrire le problème uniquement aux grandes sociétés et aux multinationales ne peut que retarder les changements et déresponsabiliser le consommateur final qui est pourtant le maillon de la chaine. Chaque individu est responsable de faire sur une base quotidienne les bons choix pour des résultats collectifs positifs.

 

Les montagnes de déchets créées par la surconsommation

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Le développement et l'urbanisation ont aujourd'hui leurs revers. L'enrichissement crée chez l'individu le désir d'acheter et de posséder de nouveaux biens. Et quand les nouveaux objets achetés viennent en remplacement des anciens, ces derniers sont jetés à la poubelle la plupart du temps.

On estime que ce sont plus de 10 millions de tonnes de déchets qui sont produits au quotidien par l'activité des hommes. Et selon les chercheurs, ces statistiques ne feront que monter. D'ici 2025, en raison de l'accroissement de la consommation mondiale et de l'urbanisation, la quantité d'ordures produite à l'échelle de l'humanité pourrait tout simplement doubler. Mais aujourd'hui, la situation est déjà bien assez alarmante.
  • 1er exemple : le vortex de déchets du pacifique nord
Le vortex de déchets du pacifique nord que certains observateurs surnomment le « septième continent » est une des conséquences du mode de surproduction et de surconsommation de la société moderne contemporaine. Il s'agit d'une grande zone d'ordures qui se situe sous la surface de l'eau.  La masse de plastique qui flotte aujourd'hui sur les océans est estimée à 7 millions de tonnes selon une étude internationale réalisée par des chercheurs. Cette ile de déchets est cependant loin d'être le seul exemple de la sorte.
  • 2e exemple : l'ile de déchets en Thaïlande
Une vaste ile constituée de déchets plastiques a été repérée le long des côtes sud de la Thaïlande. Elle se situe précisément dans le golfe de la Thaïlande, à quelques centaines de kilomètres de Bangkok. Cet amas de déchets s'étend sur plus d'un kilomètre, et son poids est estimé à environ 100 tonnes. Plusieurs tonnes de déchets plastiques sont produites chaque jour par ce pays qui figure au nombre des 5 plus grands pays pollueurs des océans, selon le classement de l'organisation américaine de protection de l'environnement.

Effets sur l'écosystème

De nombreuses recherches ont aussi été menées pour analyser l'impact des vastes zones de déchets sur la biodiversité sous-marine et sur l'environnement.

Seulement 5% de la masse totale des déchets qui se trouvent dans les mers et les océans sont visibles à la surface. C'est en fait une quantité énorme qui git dans les fonds marins. Les déchets plastiques peuvent mettre plusieurs centaines d'années à se dégrader. Et même après cela, ils restent tout aussi toxiques, car leur structure moléculaire ne subit aucun changement. Lorsque ces tonnes de déchets se désagrègent, elles se transforment en d'énormes quantités de « sable plastique » que les animaux confondent avec de la nourriture, ou ingèrent sans le savoir. Le plastique est impossible à digérer et très difficile à éliminer. Il s'accumule donc dans les estomacs des animaux marins (tortues, méduses, poissons, etc.) avec toutes les conséquences désastreuses que l'on devine. Selon Greenpeace, ce sont quelque cent mille mammifères marins et environ 1 million d'oiseaux qui meurent chaque année suite à l'ingestion de déchets et de résidus de matières plastiques. Plusieurs centaines d'espèces marines sont en fait affectées par ces accumulations sans limites de déchets dans les océans et les mers.

De fait, les conséquences dramatiques de ces dérives peuvent très vite atteindre l'homme par la chaine alimentaire et par le phénomène de la bioaccumulation. Le pire, c'est bien que ces iles de déchets ne constituent qu'une petite partie des effets de la production excessive et du mode de vie de cette société de consommation.
 

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La consommation collaborative : une solution de sortie ?

Sans la préservation des ressources naturelles et une réduction conséquente des déchets produits, les différents objectifs mondiaux relativement à l'environnement sont voués à l'échec. Demander moins à la terre apparait comme une condition obligatoire pour rejeter moins et polluer moins. Consommer ensemble afin de consommer moins : la consommation collaborative se présente comme une alternative de choix. Que propose exactement ce nouveau type d'économie ?

Naissance d'un nouveau mode de consommation

Le credo de la consommation collaborative, c'est " d'utiliser les biens sans les posséder ". L'aspect « participatif » est capital dans le fonctionnement de ce nouveau mode de consommation qui se veut salvateur. C'est essentiellement cette dimension participative qui constitue la différence et la rupture avec la société de surconsommation actuelle qui est, elle, basée sur la relation exclusive entre les deux acteurs que sont les « producteurs » et les « consommateurs ». Dans un système de consommation collaborative, l'individu n'est en effet pas obligé de se limiter à un rôle unique de consommateur passif. Il peut échanger avec d'autres acteurs à son échelle de consommateur, devenant à la fois consommateur et producteur.

Cette société de partage naissante passe par une mutualisation des objets (location de matériel entre particuliers) et des ressources, et par la valorisation de la collaboration entre les consommateurs. La consommation collaborative est destinée à faire évoluer progressivement les particuliers afin de leur faire prendre en charge une partie plus importante du système économique de la société.

Aujourd'hui, le concept de l'économie ou de la consommation collaborative fleurit d'autant plus que la plupart des pays de l'occident se trouvent dans une crise économique profonde. Le monde est confronté à des enjeux environnementaux, énergétiques et socio-économiques auxquels il est nécessaire d'apporter des réponses pertinentes. Ce qui reste certain, c'est que les solutions qui s'érigent en alternatives à la forme traditionnelle de l'achat entre consommateurs et producteurs se diffusent très vite à l'échelle du monde.

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Que peut-on partager ?

Les biens dont nous faisons une utilisation quotidienne sont rares. En fait, il existe bien des objets que nous avons à notre possession qui ne servent que quelques fois au cours de leur durée de vie, et qui sont tout simplement jetés par la suite…pour être remplacés par d'autres biens neufs, plus perfectionnés, plu beaux. Les excès engendrés par l'achat compulsif qui caractérise aujourd'hui notre société de consommation entrainent toutes sortes de gaspillage pour la société, mais aussi pour l'individu.

La consommation collaborative consiste tout simplement à partager ce que l'on a avec des personnes qui en ont besoin. Que ce soit contre rémunération pécuniaire ou entièrement gratuitement, mettre à disposition des autres les objets dont on ne fait usage que temporairement (ou plus du tout) comporte de bien nombreux avantages.

Sur le plan du rapport humain et au-delà de l'aspect économique, le concept de la consommation collaborative force à des rapports sociaux et peut participer à la création d'un sentiment d'entraide qui serait forcément bénéfique au niveau de la communauté. Dans tous les cas, la consommation collaborative a tout au moins le mérite d'apporter en chacun la conscience des besoins des autres, et de souligner le caractère précieux des ressources et des biens.

La seule condition pour pouvoir mettre à disposition des autres ce que nous possédons est de trouver des personnes qui en ont besoin. Tout peut être partagé, depuis la nourriture en excès au bien de consommation les plus divers.

Ces solutions alternatives se développent déjà dans de nombreux pays du monde. Aux USA par exemple, ainsi que dans d'autres pays, il y a des systèmes simples et efficaces qui transforment les produits en services : on paye pour l'utilisation d'un produit sans faire d'achat définitif. De même, certains marchés de redistribution s'occupent de redistribuer des produits déjà utilisés. De nombreux styles de collaboration prennent forme : on se rassemble pour partager des compétences ou même de l'espace, comme pour le Coworking qui se développe en France.

On peut regrouper deux principales formes de consommation collaborative :

  1. Il y a le mode de consommation collaborative où l'on procède en groupe à l'achat d'un bien ou d'un service dans le but d'obtenir un prix avantageux.

  2. Il y a celui où des consommateurs échangent entre eux des biens et des services différents au lieu de faire des achats définitifs.
  • Partager sa voiture : l'impact environnemental du transport de la route est très grand. Ce sont environ 2,9 voitures qui sont produites et vendues dans le monde chaque seconde. Aujourd'hui, on compte plus d'un milliard de voitures sur la planète. Quand l'on sait que la circulation routière est responsable de plus de 15% des émissions mondiales de CO2 (principal gaz responsable du réchauffement climatique), il apparait clair que cette surproduction doit pouvoir être contrôlée. Pratiqué à grande échelle, le covoiturage est une option qui permettrait de limiter la surproduction de véhicules. Partager sa voiture peut aussi participer à freiner les effets de mode et d'obsolescence accélérée des voitures.
  • Partager sa machine à laver : la plupart des ménages ne font pas usage de la machine à laver tous les jours. Il peut donc s'avérer judicieux d'en faire profiter les voisins.
  • Partager ses meubles : la location de fauteuils, de canapés-lits ou de meubles de jardin par exemple peut servir à un voisin pour l'organisation d'une fête ou pour recevoir des invités.
  • Partager des valeurs abstraites comme le temps ou des compétences en se rendant des services mutuels (échanger des cours de musique, de cuisine ; s'offrir des services, etc.).
  • Partager le contenu de son frigo : dans la société de consommation occidentale notamment, et à l'échelle du monde en général, le paradoxe des excès alimentaires et des tonnes de nourritures qui vont à la poubelle au quotidien (pendant que des millions de personnes souffrent de carences alimentaires graves et meurent de faim) est un des signes les plus frappants de la dérive du système actuel. Une simple prise de décision à l'échelle de l'individu (des supermarchés, des petites unités de production comme des plus grandes) peut aider à progresser dans le bon sens.
  • Partager ses vêtements
  • Etc.


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Comment participer à la consommation collaborative ?

La consommation collaborative se développe vite, mais elle n'en est encore qu'à ses débuts.

Pour des questions d'ordre pratique, le partage des biens est d'autant plus simple à envisager et à mettre en œuvre quand l'on commence par les personnes se trouvant à proximité. Entre voisins d'une même ville ou habitants du même quartier, les échanges peuvent se faire très rapidement.

D'un autre côté, internet est un outil qui se révèle d'une grande utilité en l'occurrence. La création de plateforme d'échanges et de sites de location de machines ou d'articles divers peut faire rencontrer l'offre et la demande à une échelle bien plus grande. Ainsi, de nombreux sites permettent de s'inscrire pour des échanges entre participants. Ces sites permettent en général aux utilisateurs du site de faire des échanges ou des trocs d'articles entre eux. Pour rendre la chose plus pratique, de nombreux sites proposent des applications afin que les utilisateurs partagent partout où ils se trouvent.

Exemple : le site pwiic.com souhaite devenir référence en la matière. Notre plateforme est très pratique pour mutualiser (mettre en location) des objets entre les particuliers, une alternative à l'achat qui est économiquement bénéfique pour les deux parties. Sur notre site, on peut échanger toutes sortes d'objets ou de machines, mais aussi offrir des prestations de tous ordres et en recevoir en compensation. Babysitting, prestations dans divers domaines de l'artisanat, échanges et partages de voiture ou de diverses machines et outils : notre plateforme souligne bien qu'il n'y a réellement pas de limites à la consommation collaborative. Car les seules limites sont finalement celles que nous nous fixons nous-même, en tant qu'être humain. Pwiic.com est une startup qui souhaite changer le monde. Pwiic.com est une coopérative qui appartient à ses utilisateurs. Vous pouvez tous prendre une part au capital de la société. Nous avons choisi de partager ce projet avec vous, car notre responsabilité est collossale et collective.
 
 

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